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L'usage du drawing gum ou de la gomme à masquer (2e partie)
Masquer les détails à préserver
L'usage le plus courant du drawing gum consiste à préserver le blanc du papier, mais on peut aussi l'appliquer sur des surfaces déjà colorées. Il faut tout de même se méfier car le drawing gum est susceptible de retirer un peu du pigment qui se trouve appliqué en dessous avec des effets de décoloration pas toujours agréables...
Les outils permettant d'appliquer le drawing gum sont à choisir en fonction des effets recherchés : le tire-ligne dont j'ai parlé dans l'article précédent, le pinceau sous toutes ses formes, mais aussi la plume d'acier pour des masques très fins, le calame, des tampons de toutes natures, etc. Dans ce domaine l'expérimentation personnelle est essentielle, d'autant que le choix du papier, sa rugosité, sa réaction à l'eau et aux pigments, a aussi une incidence sur le résultat final.
Quelques conseils supplémentaires :
Laisser sècher complètement le drawing gum avant de peindre par dessus. C'est l'affaire de quelques minutes.
Ne pas laisser le drawing gum en place trop longtemps. Il risque d'adhérer durablement au papier. Certains disent 24 h, 48 h voire une semaine maximum... Il est préférable, en tous cas, de le retirer dès qu'il n'est plus utile.
Tags : drawing gum, aquarelle, encre, masque, tire ligne, gomme de masquage, règle, pinceau, bord
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